Ce dimanche 1er février de 8h à 18h, les bureaux de vote sont ouverts.
Après des années de procédures, le Conseil Régional a décidé de nous solliciter pour ce projet d’intérêt général par une consultation citoyenne. C’est la première fois qu’une Région sollicite et implique de cette manière l’ensemble des citoyens sur un projet d’aménagement.
Le 1er février nous avons la parole pour dire, si OUI ou NON, nous souhaitons la réalisation de la gare d’interconnexion Lorraine TGV à Vandières.
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Retour sur le projet de La LGV Est européenne
La LGV Est européenne est un projet complet de 406 kilomètres de ligne nouvelle à grande vitesse entre Paris et Vendenheim dans le Bas-Rhin.
En réduisant les temps de parcours et en améliorant l’accessibilité des régions de l’Est de la France, la LGV Est européenne offre de nouvelles opportunités pour la mobilité des personnes et le développement économique des territoires desservis.
La première phase du projet LGV Est européenne s’est achevée avec la mise en service commercial le 10 juin 2007 de 300 km de ligne nouvelles entre Vaires-sur-Marne (77) et Baudrecourt (57).
L’aménagement de l’infrastructure se poursuit aujourd’hui avec la seconde phase : 106 km entre Baudrecourt (Moselle) et Vendenheim (Bas-Rhin).
Les dates clés du projet LGV Est européenne
14 mai 1996 : après avis du Conseil d’Etat, le décret d’utilité publique est signé par le Premier ministre, le ministre des Transports, le secrétaire d’Etat aux Transports et le ministre de l’Environnement.
13 février 1997 : la loi n°97-135 crée Réseau Ferré de France.
Juin 2002 : début des travaux de génie civil.
3 avril 2007 : record du monde de vitesse sur rail.
Juin 2007 : mise en service commercial de la première phase de la LGV Est européenne.
Avril 2008 – mai 2008 : début des diagnostics d’archéologie préventive sur la partie lorraine du tracé, puis sur la partie alsacienne.
Juin 2010 à 2013 : travaux de génie civil
Fin 2012 à mi 2015 : pose des équipements ferroviaires.
Printemps 2016 : mise en service commerciale de la seconde phase de la LGV Est européenne.
En matière de transports, une nouvelle carte se dessine en France et en Europe.
La réalisation de la seconde phase de la LGV Est européenne se traduira par une meilleure insertion des régions desservies dans leur environnement européen.
Ce grand axe ferroviaire, long de 1 500 km, reliera à grande vitesse Paris à Bratislava et Budapest, en passant par Munich et Vienne. La liaison Paris-Strasbourg-Stuttgart-Vienne-Bratislava a été déclarée projet d’aménagement prioritaire du réseau transeuropéen de transport (RTE-T) par la Commission européenne. Péter Balasz, le coordonateur nommé par la commission européenne pour cet axe, a retenu la seconde phase de la LGV Est européenne parmi les aménagements à financer et à réaliser en priorité d’ici 2015.
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Ouverte en 2007, la gare de Louvigny permet exclusivement d’accéder aux trains qui contournent l’agglomération parisienne par la LGV Interconnexion, les TGV vers Paris desservant directement les principales gares de centre-ville de la région. Elle est l’une des trois nouvelles gares de la LGV Est européenne, avec les gares de Meuse TGV et Champagne-Ardenne TGV.
Metz et Nancy étant alignées sur un axe nord-sud, il a fallu créer une gare commune à ces deux villes. Pour diverses raisons qui tiennent à la fois de contraintes techniques (le relief ou l’absence d’urbanisation) et politiques (les rivalités entre Metz et Nancy), la LGV Est européenne passe approximativement à mi-distance de Metz et de Nancy.
La gare se trouve ainsi en rase campagne. Sa situation, déconnectée du réseau de transport régional, a suscité depuis le début des années 1990 d’importants débats nourrissant les clivages politiques et géographiques dans la région.
Après les élections de 2004, le nouveau conseil régional a entamé des procédures pour déplacer la gare de 10 km en direction de Paris, sur les rives de la Moselle, afin de créer une gare de correspondance (interconnexion TER/TGV) avec la ligne Métrolor Nancy – Metz – Luxembourg.
Située alors à Vandières, elle devrait conserver le nom de Lorraine TGV.
Les trois fondamentaux du projet de Vandières
– Remplacer la gare actuelle, provisoirement installée, sur un endroit adapté à l’interconnexion
En effet, les voies TER et les voies TGV se croisent à Vandières et sont déjà existantes.
La Gare sera alors accessible en trains régionaux, en provenance et à destination de toutes les gares proches des Lorrains.
Aujourd’hui, les voyageurs ne peuvent se rendre à Louvigny que par la route. Pour cela ils utilisent des navettes, des taxis ou se font déposer par leurs proches. Avec la Gare Lorraine d’Interconnexion TGV-TER de Vandières, les voyageurs auront la possibilité de prendre le TER depuis la gare la plus proche de chez eux. Ils pourront faire la totalité de leur parcours en train. En utilisant le TER, ils pourront bénéficier de la tarification réduite mise en place par le Conseil Régional et ainsi faire des économies par rapport au coût d’une navette, d’un taxi et de leur voiture personnelle.
– Une gare connectée sera une gare plus efficace : fin des navettes routières coûteuses (1.000.000€ chaque année) et hausse de la fréquentation des TER.
– Des destinations en direction de toutes les capitales régionales : Nantes, Rennes, Bordeaux, Lille. En revanche, pour aller à Paris, les TGV actuels au départs des gares de Nancy, Metz, Epinal … seront à l’identique.
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La TICPE est la Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Energétiques, elle a remplacé la TIPP.
En 2011, le montant de la TICPE a été de 24.8 milliards d’euros.
Elle finance à hauteur de 14.2 milliards d’euros le budget de l’état, c’est donc la 4éme recette fiscale.
La part transférée aux régions s’éléve à 4.3 milliards d’euros et à 6.3 milliards d’euros pour les départements.
Elle finance en partie les transferts de compétence opérés par l’état aux collectivités territoriales notamment le financement du RSA, le réseau routier national départemental, pour les départements et la formation professionnelle pour les régions.
Elle finance par ailleurs les infrastructures de transport issues notamment du Grenelle de l’environnement pour les régions.
Source : Ministère de l’économie et des finances.
» La gare d’interconnexion TGV-TER de Vandières, dont la construction a été reconnue d’utilité publique en 2011 par décret, peut être réalisée sans être supportée par une contribution nouvelle des collectivités publiques «
La gare de Vandières sera financée par des sommes attribuées et déjà collectées par la TICPE.
En résumé aucune augmentation des impôts ou nouvelle taxe ne seront nécessaires.
Cette ressource ne pourra être affectée à aucun autre projet.
Le coût global du projet est de 120 millions.
La gare de Louvigny sera ensuite fermée et transformée en gare de fret ferroviaire.
Ouvrir le magazine Lorraine et vous pour en savoir plus
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Oui ou non, nous avons la parole
le 1er février dans les bureaux de vote habituels de 8h à 18h.
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