rapide histoire à mémoriser du chevalier Stanislas de Boufflers

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Comme toujours cherchant des réponses à mes questions, je m’étais mis en tête d’écrire l’histoire de l’avenue de Boufflers !

Description de l'image Stanislas de Boufflers 01.jpg.    stanislas-de-bouffflers-poemes

Cela sera avant tout quelques lignes pour mémoriser qui était Stanislas de Boufflers !

Il naît à Lunéville en 1738. Il est le filleul et le protégé du roi Stanislas de Pologne, dont la mère était la maîtresse attitrée.

Stanislas de Boufflers était le fils de Louis François, marquis de Remiencourt, et de la marquise, la belle et spirituelle Marie-Françoise-Catherine de Beauvau-Craon.

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Il grandit à la cour de Lunéville.

D’abord destiné à l’Église, il passa deux ans au séminaire de Saint-Sulpice où il composa un conte légèrement licencieux, Aline, reine de Golconde, qui connut un grand succès. Peu fait pour l’état ecclésiastique, il quitta le séminaire sans avoir prononcé de vœux et, afin de pouvoir conserver un bénéfice de 40 000 livres dont le roi Stanislas l’avait pourvu, il se fit chevalier de Malte.

Il entra au service ; fut nommé colonel de hussards en 1772. Il s’illustra sur les champs de bataille et gravit tous les échelons jusqu’au grade de maréchal de camp, qu’il obtint après la campagne de Hanovre et prit part à la sanglante bataille d’Amenbourg. Il quitta l’armée en 1784.


Quelque temps après, il obtint un régiment ; mais une espièglerie le lui fit perdre presque aussitôt.

Envoyé en ambassade à Remiremont pour féliciter la princesse Christine, de la maison de Lorraine, sur sa nomination à cette abbaye, il se vengea de l’accueil plein de hauteur qu’elle lui fit essuyer par une chanson qui déplut à la « princesse boursouflée ».

Cette boutade ayant été imprimée, les plaintes du comte de Lusace, frère de la noble abbesse, firent encourir une complète disgrâce au pauvre chevalier, qu’on déporta, pour ainsi dire, en qualité de gouverneur du Sénégal et de la colonie de Gorée.

 

florence gallard senegal goree chevalier de boufflers

Il prit sa dignité nouvelle en patience, signala son administration par des institutions utiles et bienfaisantes, et, faisant oublier son étourderie, mérita le grade de maréchal de camp.

Administrateur avisé et humain, il s’attacha à mettre en valeur la colonie tout en se livrant à la contrebande de gomme arabique et d’or avec les signares ; il se lia en particulier avec la célèbre Anne Pépin.

Il quitta définitivement le Sénégal le 29 décembre 1787, regretté par les habitants des comptoirs de Gorée et Saint-Louis.

A son retour en France, il remboursa ses dettes grâce au produit du commerce de contrebande (gomme arabique et or) qu’il aurait pratiqué avec sa maitresse goréenne.


Il fut élu à l’Académie française en 1788
.

Député de la noblesse aux États généraux de 1789, il émigra après le 10 août 1792 et trouva refuge en Prusse polonaise, à Breslau où il épousa (en 1797 seulement) Éléonore de Sabran.
Il revint en France après le 18 brumaire (1800) et se rallia à Bonaparte.

Courtisan de la princesse Élisa Bonaparte, il chanta également les louanges du roi Jérôme.

Il se fit nommer bibliothécaire-adjoint de la Bibliothèque Mazarine et reprit son fauteuil à l’Académie française en 1803.

Son esprit lui ouvrit les portes des salons de l’Empire, même si l’on avait peine à reconnaître dans ce vieillard empâté et peu soigné le fringant officier de jadis.

Sa tombe se trouve au Père-Lachaise, sur la pierre de laquelle on lit, à demi-effacée, cette mélancolique inscription : « Mes amis, croyez que je dors ! ».

 

Ses œuvres

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« Il a beaucoup de demi-talents en tout genre, dit Jean-Jacques Rousseau ; il fait très bien de petits vers, écrit très bien de petites lettres, va jouaillant un peu du sistre, et barbouillant un peu de peinture au pastel. »

Il a laissé de nombreuses pièces fugitives, ainsi que le récit d’un voyage en Suisse, écrit avec beaucoup d’agrément. Il a également composé des éloges académiques et un Traité sur le libre arbitre. C’est lui aussi qui serait l’auteur du fameux allographe connu sous le nom de la Vie d’Hélène.

 

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Ses œuvres complètes ont été publiées en 1803 et en 1828.

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Le musée de Plombières, où il résida à de nombreuses occasions, expose ses œuvres. Une rue de Plombières a pour nom « chevalier de Boufflers ».

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