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l’origine de la galette des rois !

L’Epiphanie rappelle la recherche, et l’adoration des trois mages devant la crèche où Jésus vient de naître. A partir du Vème siècle, l’Église d’occident célébra la naissance de Jésus le 25 décembre (Noël) et la manifestation aux païens en la personne des mages le 6 janvier.

Melchior, Gaspard et Balthazar étaient venus d’Orient à Bethléem en suivant l’étoile brillante vue dans le ciel le jour de la naissance de Jésus. Leur périple a duré 12 jours avant de pouvoir se recueillir devant l’enfant Jésus et lui offrir des présents.

Jusque dans les années 1960, l’Épiphanie ( du grec Ἐπιφάνεια (Epipháneia) qui signifie « manifestation » ou « apparition » ) était un jour férié qui tombait le 6 janvier et la galette se mangeait le plus souvent le 5 au soir. Le concile Vatican II ( 1962-1965 initié par Jean XXVIII ) a décidé que l’Épiphanie serait célébrée le premier dimanche suivant le 1er janvier.

La tradition veut que pour le jour de la Fête des rois mages, on partage un gâteau dans lequel est dissimulée une fève….

Il existe en France deux sortes de gâteaux des rois.

Dans le nord de la France, c’est un gâteau en forme de galette feuilletée très souvent fourrée à la frangipane. La galette ronde, plate et de couleur dorée représente le soleil. La galette des rois est une tradition typiquement française.

Au sud, en Provence et dans le sud ouest, c’est un gâteau ou une brioche en forme de couronne qui évoque la couronne des rois. En Provence, elle est fourrée aux fruits confits.

En Espagne et au Portugal, il y a un gâteau des rois analogue au gâteau du midi de la France.

 L’usage commande de partager la galette en autant de parts que de convives, plus une
Au Moyen Âge, cette dernière, appelée « part du Bon Dieu », « part de la Vierge » ou « part du pauvre » était destinée au premier pauvre qui se présenterait au logis.

D’où vient cette tradition de l’Épiphanie ? Ce ne sont pas les mages qui ont apporté la galette. Cette tradition remonte à la fête pré chrétienne du 6 janvier. La galette symbolise le retour de la lumière après les longues nuits d’hiver.

Les chrétiens la mangent lors de l’Épiphanie et la célébration des rois mages. Cependant luthériens, calvinistes et certains catholiques se sont opposés à cette coutume païenne.

C’est autour du 13°-14° siècle qu’apparaissent les premières traces de gâteau du partage lors de l’Epiphanie (partagé en nombre de parts des présents plus une, la part du pauvre).

La tradition d’envoyer l’enfant le plus jeune sous la table, censé être le plus innocent, viendrait également à cette même époque.

La galette des rois prend des formes et des parfums variés selon les régions et les traditions locales. Mais de toutes les histoires, il y en a une qui lui a donné son nom de galette des rois.

Au 16° siècle, le gâteau des rois a fait l’objet d’une guerre féroce entre les boulangers et les pâtissiers, chacun voulant le monopole de la vente de ce gâteau, sentant déjà là un marché juteux. Le roi François 1er en accorda le droit aux pâtissiers. Les boulangers contournèrent leur interdiction de vendre des gâteaux des rois en les substituant par des galettes qu’ils offraient à leurs clients.

extrait du site https://www.myparisiankitchen.com

 

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La fève, symbole de fécondité fait partie des symboles du solstice d’hiver. C’est le premier légume qui pousse au printemps. Surtout, ce légume, comme l’oeuf, contient un embryon. En ‘vieillissant’, il donne la vie. La fève est très importante, notamment chez les Grecs ( elles contenaient l’âme des morts selon les pythagoriciens ) et les Romains.

Lors des Saturnales de l’époque romaine : un roi était élu et donnait des gages. Maîtres et esclaves étaient sur un pied d’égalité et tout le monde mangeait à la même table.

« Tirer un roi » était commun dès le Moyen-Âge, le 5 janvier. Celui qui trouvait la fève devait payer sa tournée à la tablée. Certains prétendent que les plus avares avalaient la fève afin de ne pas débourser d’argent. C’est ainsi que serait née la fève en porcelaine, pour que le ‘roi’ craigne de l’avaler.

Au 14° siècle pour la première fois à Besançon des moines ont commencé à élire leur chef de chapitre en mettant une pièce d’or dans un morceau de pain.

Sous Louis XIII, les dames de la cour tiraient la fève pour devenir reine d’un jour et pouvaient demander un vœu au roi. Une coutume vite abolie par son successeur Louis XIV.

Pendant la Révolution française, on remplaça l’enfant Jésus par un bonnet phrygien. La même époque vit naître la « galette de la Liberté », ou « de l’Égalité », dépourvue de fève, qui permettait de poursuivre la tradition du gâteau partagé sans élire un roi.

Les premières fèves en porcelaine apparurent à la fin du XVIIIe siècle.

A partir de 1870, les graines de fève furent systématiquement remplacées par des figurines en porcelaine ou – plus récemment .

En 1875 apparaissent les fèves en porcelaine de Saxe, en 1913, celles des ateliers de Limoges.
Au début, il s’agissait de poupées, puis de baigneurs puis de bébés emmaillotés, signe de fécondité. Ont suivi des symboles de chance et des animaux.

En 1960, les premières fèves en plastique apparaissent.

Au début du XXe siècle, monsieur Lion un boulanger normand venu s’installer à Paris dont le commerce était situé au n°1 rue de la Lune proposa une fève avec son adresse sur une face et une lune sur l’autre… la première fève publicitaire !

Les collectionneurs de fèves s’appellent les fabophiles !

Cette année encore les Experts Pâtissiers de Lorraine nous proposent de compléter notre collection de fèves avec ce coffret de 8 fèves élaborées en collaboration avec Les Emaux de Longwy, 8 chats inédits !

Vendues chez les Experts Pâitisiers (Musquar, Les Soeurs Macarons …)



sources
L’Express Styles, Wikipedia et divers !

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