NancyBuzz

Cléopâtre ou Gabrielle, embrassez qui vous voudrez !

Aujourd’hui, je m’adresse à celles qui connaissent la magie d’un rouge à lèvres…  point d’attention, cerise sur nos lèvres !


Des temps anciens à l’élégante cosmétique so frenchie du XXIe siècle, c’est d’abord la fascinante Coco Chanel qui a retenu mon attention…

Invitée récemment par la Maison Chanel, c’est au Printemps que nous avions rendez-vous avec une ambassadrice de la marque française qui cocoone ses clientes : rencontre lors d’un atelier soin ou maquillage, présentation de nouveaux produits etc.

Je n’ai pas hésiter à rayer mon jeudi matin pour cette parenthèse dans mon agenda, trois heures rien, rien que pour moi !


Découverte ce matin-là.

J’aime offrir du maquillage, le dernier présent pour mon amie Yasmina est d’un couleur vibrante, le dernier né chez Chanel, numéro 444, le rouge Coco… Appelez-le Gabrielle !


  

Chaque couleur de la farandole des rouge Coco porte un prénom choisi…
Gabrielle Chanel ne pouvait qu’être l’icône de ce rouge 444 !


446, Etienne, le premier amour de coco Chanel.
442, Dimitri, le Grand Duc cousin du Tsar Nicolas II, passion de Mademoiselle Chanel.
410, Catherine, Catherine de Médicis qui inspira Gabrielle Chanel pour son monogramme double C.
408, Jeanne, la mère de Coco Chanel,
404, Julia, la sœur aînée de Coco Chanel…

tant va la vie de Gabrielle Chanel à travers le panel de teintes de ces raisins fondants et onctueux, ses amis, ses amours, ses muses, sa famille…

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Dans le monde, 27 tubes de rouges à lèvres sont vendus chaque seconde, soit 900 millions par an : le rouge à lèvres est une valeur sûre.


Et l’histoire alors ?

Des études archéologiques ont révélé que la première utilisation de rouge à lèvres a eu lieu il y a environ 5 000 ans en Mésopotamie !
Il est à l’époque réalisé à partir de pierres semi-précieuses broyées et mélangées à de la pâte ou à de la cire d’abeille.

Les femmes de la Grèce antique s’enduisent les lèvres avec de la mûre écrasée.

En Égypte antique, le rouge à lèvres est d’une teinte rouge. Il est fabriqué à partir d’algues ( de type Fucus ) mélangées à de l’iode et du brome. Les femmes  n’hésitent pas à y ajouter des écailles de poisson pour donner un effet brillant nacré !


Cléopâtre fait son rouge à lèvres couleur carmin à partir de pigments obtenus par le broyage de cochenilles ( le rouge cochenille de ces insectes parasites des plantes ) mélangés à des œufs de fourmis.


Il faut attendre le Xe siècle et l’âge d’or islamique pour que le rouge à lèvres solide soit inventé par le physicien et grand chirurgien arabe (considéré comme le père fondateur de la chirurgie moderne ), Aboulcassis, composé de parfum et d’autres ingrédients pressés dans des moules, donnant ainsi des bâtonnets parfumés.

A cette époque, en Europe, l’église bannit l’utilisation du maquillage.


Le rouge à lèvres se diffuse surtout à partir du XVIe siècle et il est alors aussi bien utilisé par les hommes que par les femmes !

En Angleterre, à la cour d’Elizabeth Ière (1533-1603), on se farde la bouche d’un mélange de cire d’abeille et de sulfure mercurique rouge et pigments colorés de plantes.


La Reine au visage pâle et lèvres rouges foncées était un véritable canon de beauté !

Pourtant en 1770, en Angleterre toujours, le maquillage est considéré comme un pêché. Le Parlement anglais fait voter une loi qui stipule qu’une femme mettant du rouge à lèvres pourrait être poursuivie pour sorcellerie.

A l’époque moderne (1553-1792), le rouge à lèvres, appelé « rouge de fucus », est en fait du cinabre toxique.

Au XVIIIe siècle, la mode est au rouge à lèvres à base de moelle de veau, de pommade de concombre et de cire vierge.

les lèvres de Marie Leczinska

La couleur du rouge à lèvres que portaient les élégantes qui fréquentaient Versailles, déterminait leur rang.

Ce n’est qu’au XIX° siècle que l’usage du rouge à lèvre et du maquillage en général redevient vraiment populaire.




Sarah Bernhardt a largement contribué à son ascension en portant du rouge en public, à une époque où cela ne se faisait absolument pas ! Le rouge à lèvres était controversé et associé  aux prostituées et aux actrices.
Il était alors conditionné précieusement dans de petites boites métalliques.


Dans les années 1880 que Guerlain commercialise les premiers  bâtons de rouge à lèvres sous le nom « Ne m’oubliez pas ».



image folievintage.fr

– Durant la Première Guerre mondiale, les hommes sont à la guerre, les femmes se peignent la bouche en rouge, attribut alors réservé aux actrices, demi-mondaines, ou prostituées.

 

Après la guerre, Coco Chanel instaure sa petite bouche rouge.


La naissance du rouge à lèvres moderne est attribuée au chimiste Paul Baudecroux qui invente dans les années 1920 le rouge à lèvre indélébile « Rouge Baiser ».

En 1923,  un autre américain, James Bruce Mason Jr, dépose un brevet pour le rouge à lèvres pivotant : ceux que nous utilisons aujourd’hui.


En 1924,  c’est le lancement du premier rouge à lèvres Chanel !


– Produit rare pendant la seconde guerre mondiale, le rouge à lèvres s’échange au marché noir.

Saviez-vous qu ’après la seconde guerre mondiale le diamètre des raisins de rouge à lèvres est devenu identique à celui des cartouches de 12.7 ?

– Après la Seconde Guerre mondiale, les pin-up et starlettes sont omniprésentes : 99 % des Américaines utilisent du rouge à lèvres.


Dans les années 50, Hazel Bishop crée le rouge dit intransférable, c’est-à-dire longue tenue et sans trace notamment lors d’un baiser !

1954 – 1968  C’est la première fois que l’on voit apparaître l’association noir et or devenue emblématique des rouges de Chanel.

Dans les années 70, riches et folles en tous points, on voit apparaître des couleurs surprenantes comme le bleu, le vert, l’argent … le noir dans les années 80.

2010, Vanessa Paradis s’envole avec Rouge Coco

Nouvelle interprétation de ce rouge à lèvres historique. Il emprunte le nom de Coco. Il se pare d’un nouvel écrin intemporel, fidèle à ses codes noir et or.


« Le luxe, c’est ce qui ne se voit pas » disait Gabrielle Chanel, un double C est caché à l’intérieur du capot.

 

   le site de la Maison Chanel – ici

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sources

  le site outfither  – ici

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l’Express Styles – ici

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Madmoizelle.com – ici

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En savoir plus sur Tamara de Lempicka – ici

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la page facebook de Jean-Marie Martin-Hattemberg – ici

 

 

 

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