Les Français, comme tous les peuples, partagent un certain nombre de codes et de conventions qui règlent les comportements de chacun dans la vie en société.
Ces codes forment ce qu’on appelle la politesse, le savoir vivre, les bonnes manières, ou encore l’étiquette. Ils facilitent les relations entre individus et contribuent à créer une harmonie sociale.
Ils définissent également ce qui est attendu, permis ou interdit dans certaines situations, dictent les obligations de chacun envers la hiérarchie sociale, entre hommes et femmes (la galanterie).
J’ai pu constaté samedi dernier lors d’un atelier sur l’Art de recevoir que j’animais au Printemps ( au passage je remercie cette prestigieuse enseigne pour la confiance qu’elle m’accorde ) que ces questions autour de la table intéressait un très large public, peu importe l’âge ou l’appartenance sociale….
Accrochez-vous la page contient presque 20 500 signes, j’ai passé en revu la réception, les cadeaux, la table, les bonnes manières, les relations entre convives, le baise-main …
Souvent, ces codes permettent aussi de “situer” un individu par rapport à la norme : l’ignorance ou la connaissance de certains protocoles révèlent en effet un manque dans l’éducation, ou au contraire, des qualités., étant entendu que celles-ci restent presque entièrement extrinsèques et non intrinsèques !
On peut en effet considérer que ces codes constituent avant tout une politesse envers ceux que nous recevons, sans négliger le plaisir que nous avons à dresser une belle table.
Un jeune homme s’interrogeait parce qu’il était régulièrement invité à des repas d’affaires et se sentait embarrassé avec le protocole, d’autres avaient hérité d’un service de verres et souhaitaient les disposer au mieux, mais la plupart comme moi aimait juste ce sentiment de perfection qui réside dans l’Art de recevoir et de se comporter à la Française !
Petite précision sémantique
Hôte(s) est un terme polysémique désignant la ou les personnes qui reçoivent ou qui accueillent des invités, aussi bien que la ou les personnes qui sont reçues en tant qu’invités. Hôtesse(s) en revanche, ne désigne que la ou les personnes qui reçoivent.
C’est parti !
8h? 8h15 ?
Lorsqu’on est invité pour une soirée, un dîner, un cocktail chez quelqu’un, il est nécessaire d’observer cette règle : ne pas arriver à l’heure ! voui…
En d’autres termes, si l’on est invité pour 19 heures, il est d’usage de se présenter 10 ou 15 minutes plus tard, car arriver plus tôt serait arriver trop tôt.
En revanche, si l’on prévoit un “vrai” retard de plus de trente minutes, il est poli de téléphoner à ses hôtes pour les prévenir.
Cadeaux
Que peut-on apporter à ses hôtes lorsqu’on est invité ?
Un bouquet de fleurs bien sûr (le plus naturel possible, et sans papier d’emballage), mais une bouteille de bon vin, l’exemplaire d’un livre que vous avez lu récemment, ou encore une boîte de chocolats sont probablement un meilleur choix.
Il faut en effet considérer que votre hôtesse, si elle reçoit beaucoup d’invités, ne sera peut-être pas très disponible pour s’occuper de plusieurs bouquets de fleurs qu’il faut préparer, mettre en vase etc. L’élégance suprême consiste à envoyer des fleurs avant, la veille ou le jour de l’invitation, avec une carte de visite et quelques mots de remerciements.
On déballe les cadeaux devant les convives, et après le dessert. Si on reçoit des chocolats il est normal de les faire goûter.
Il est poli d’envoyer un message de remerciement ou de téléphoner à vos hôtes le lendemain de leur invitation.
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Les présentations
Le maître et la maîtresse de maison accueillent les invités puiqu’ils sont prêts et que les invités sont un tantinet en retard, remercient discrètement ceux qui ont apporté quelque chose (car certains arrivent les mains vides) et font les présentations.
Anecdote
Une amie qui venait toujours les mains vides ( bien que ses poches soient pleines d’oursins !) eut un jour cette réflexion : oh mince c’était ton anniversaire, je te le fêterai l’année prochaine !!!En tant qu’invité, on s’abstient de ce type de réflexion, en tant qu’hôtesse, l’année prochaine ne vient jamais !
L’usage est de présenter
– un homme à une femme
– la personne la plus jeune ou la moins importante (hiérarchie de travail) à l’autre plus âgée ou plus importante
– l’invité français à l’invité étranger.
Si l’on est présenté à quelqu’un, il est préférable d’attendre que cette personne vous tende la main pour la saluer.
Un jeune homme doit attendre qu’un homme plus âgé que lui ou un supérieur hiérarchique lui tende la main
La femme assise ne se lève devant un homme que s’il est âgé ou très connu. Une jeune fille se lève pour saluer tout le monde sauf un jeune de son âge.
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Mais avant que les invités ne sonnent à la porte, la table a été dressée.
Voici la somme des us en la matière, je me demande même si je n’ai pas frôlé l’exhaustivité en écrivant cette page !
Quoiqu’il en soit, cet art de recevoir à la française ne doit jamais être dénué de simplicité et naturel. Il n’est pas non plus indispensable de posséder un service Baccarat 🙂 même si son éclat reste unique.
Le principe est de mettre à l’aise ses invités, avec attention et délicatesse, en aucun cas il ne s’agit de les gêner, chacun étant libre d’appliquer ou non ces codes, d’ailleurs l’élégance de ces codes est la discrétion.
Au même titre que nous aimons nous habiller pour sortir, porter de jolis bijoux, recevoir doit être un plaisir pour tous.
Donc quelques heures avant …
la nappe
Avant de l’étendre, disposons un molleton, il évitera qu’en cas d’accident des tâches n’apparaissent sur votre superbe table ! Il permettra aussi d’amortir le bruit des assiettes, le tintement des verres et il empêchera également la formation de plis sur votre nappe.
Attention, la nappe doit tomber au moins trente centimètres en dessous du plateau de la table. Mais prenez garde: si celle-ci peut bien entendu tomber plus bas, elle ne doit pas pour autant arriver à moins de 6 centimètres au-dessus du sol, pour ne pas incommoder les pieds des invités !
précision : elle est repassée.
La serviette est disposée sur l’assiette le midi et sur la gauche, pour les dîners.
SVP nappe et serviettes en tissu !!!!
Les usages autour des serviettes
– On s’essuie la bouche dès qu’on sent que cela est nécessaire, en tapotant ses lèvres et non en les frottant. De préférence avant et après avoir bu. On tient sa serviette à deux mains.
-On pose la serviette sur ses genoux au début du premier plat, à moitié dépliée.
A la fin du repas, on remet sa serviette sur la table non pliée à droite de son assiette.
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Les couverts
Comme pour le plan de table, deux traditions s’affrontent dans l’art de disposer le couvert : la Française et l’Anglaise.
En effet en France, les couverts sont gravés à l’extérieur et en Angleterre à l’intérieur.
De part et d’autre de l’assiette, vous disposerez les couverts : les couteaux et les cuillères à soupe à droite, les fourchettes à gauche.
Les fourchettes sont placées dents vers la nappe, les cuillères côté bombé en haut, les couteaux de telle manière à ce que la lame soit tournée vers l’assiette.
Pour faciliter la tâche aux invités, voilà une règle simple : les couverts devront être placés selon l’ordre où ils seront utilisés.
Ainsi, les couverts dont nous nous servons en premier sont placés le plus à l’extérieur de l’assiette, les derniers le plus près de l’assiette.
En principe, le couteau à fromage et les couverts à dessert sont apportés avec chaque assiette par la personne qui fait le service. Sinon, on peut les placer au-dessus de l’assiette. D’abord, près des verres, le couteau à fromage et la cuillère à entremet, manches tournés vers la droite, enfin, la fourchette à dessert, manche vers la gauche, « tête bêche ».
Imaginons que vous tirions une ficelle à 1 centimètre du bord de la table, les couverts doivent y être alignés.
On n’utilise pas de porte-couteau lors d’un repas formel.
Tout simplement parce que les porte-couteaux servent à ne pas tâcher la nappe donc si nous en disposons, cela implique que nous n’avons pas l’intention de changer de nappe après le dîner/déjeuner… Donc les porte-couteaux sont à réserver pour les repas entre intimes !
Les usages autour des couverts
– On ne met jamais son couteau à la bouche.
– On n’empoigne pas son couteau à pleine main, mais on le tient délicatement par l’extrémité du manche.
Notre doigt ne doit pas non plus dépasser la virole qui sépare le manche de la lame du couteau.
On ne rapproche pas son index des dents de la fourchette.
– La soupe se mange avec la pointe de la cuillère, sans faire de bruit. On n’incline pas son assiette pour attraper la dernière goutte (potage ou crème anglaise d’ailleurs).
– Les fruits de mer (les coquillages, par exemple) peuvent se manger avec les doigts. Les crevettes, en revanche, se décortiquent à l’aide du couteau et de la fourchette.
A cette occasion, le beurre… oui ? et bien l’idéal est d’en prélever un petit morceau sur le côté, sans le racler. Après l’avoir déposé sur l’assiette, on le consommer progressivement sur notre pain.
– Les œufs (brouillés, en omelette…) se mangent uniquement à la fourchette, ainsi que la salade, les asperges et le foie gras. On peut éventuellement pousser avec un petit morceau de pain.
En revanche, un pâté se mange avec un couteau et une fourchette.
On “pousse” les morceaux de viande, les légumes sur sa fourchette avec un morceau de pain, pas avec le couteau.
– Ne pas couper sa salade avec son couteau
C’est simple, avant les couteaux n’étaient pas inoxydables, et le vinaigre les salissait. Les hôtes coupaient donc la salade au préalable et sont censés le faire encore …
– Le fromage se mange avec un couteau. On dépose chaque bouchée sur un petit morceau de pain.
– On ne mange pas son dessert avec une cuillère mais avec une fourchette à dessert, sauf s’il s’agit d’un coulis ou une crème.
Une île flottante se commence à la fourchette et se termine à la cuillère.
– Les fruits s’épluchent avec un couteau et une fourchette.
On imagine une banane, on incise la peau sur toute la longueur avec le couteau à dessert, on dégage le fruit, puis on le coupe en rondelles pour le manger… en perte de vitesse 🙂
En cas de dessert aux fruits à noyaux, on pose délicatement le noyau dans la fourchette, puis on le dépose aussi délicatement dans son assiette.
– On ne touille pas longuement sa tasse de café. On remue brièvement et on repose la cuiller sur la soucoupe.
Si l’on prend le café au salon, on tient la soucoupe dans la main.
– On pose son couteau et sa fourchette dans l’assiette entre chaque bouchée, on ne les garde pas dans les mains.
– Lorsqu’on estime qu’on a terminé de manger, on pose ses couverts parallèlement à soi dans l’assiette, couteau en haut, tranchant vers soi, et croisés dans l’assiette si on n’a pas terminé.
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Les assiettes
– Environ 50 ou 60 cm doivent séparer les assiettes des invités.
– Les assiettes se placent toujours à 1 ou 2 centimètres du bord de la table.
Une seule assiette doit figurer sur la table au moment où les invités arrivent dans votre salle à manger. On ne met pas deux assiettes l’une sur l’autre, sauf s’il s’agit d’une assiette de présentation et d’une assiette plate ou d’une assiette à soupe.
On peut mettre à droite en haut de l’assiette une assiette pour la salade. Autrefois, elles avaient la forme d’un haricot. Ce type d’assiette n’est plus utilisé aujourd’hui, elles ont été remplacées par des assiettes à dessert. A gauche, en haut de l’assiette, on peut placer une petite assiette pour le pain, éventuellement avec un couteau à beurre individuel.
Cependant si nous servons une soupe, ou une entrée, nous posons l’assiette à soupe ou l’assiette pour l’entrée sur l’assiette plate du plat principal.
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Si l’on souhaite disposer des assiettes de présentation, attention à l’espace restant entre chaque convive, l’idéal étant de conserver 50 cm. On ne pose jamais plus de deux assiettes sur l’assiette de présentation. On enlève cette dernière à partir du fromage. L’assiette, quelle que soit sa taille, se pose à 2 cm environ du bord de la table.
les usages autour de l’assiette
– On évite le service à l’assiette.
« Madame est servie » Album Albert GUILLAUME 1897 – site la Cuisine d’Annie
– Les mets se servent à gauche de l’invité, en dirigeant les couverts de service vers le convive, et on dessert à droite.
– On ne propose de se resservir qu’une seule fois, uniquement les plats et desserts.
– En desservant, replacer une assiette devant l’invité.
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Les verres
On ne dispose jamais moins de deux verres.
Le verre à eau se place devant l’assiette et le verre à vin légèrement à droite. Le verre à vin blanc vient à droite du verre à vin rouge.
S’il y a une flûte à champagne, celle-ci se place à gauche du verre à eau, un peu en retrait.
De très jolis verres peuvent faire toute la décoration de la table. Mais attention à ne pas utiliser de verres de couleur pour le vin. Les connaisseurs en vin, en effet, apprécient d’observer la robe du vin avant de le goûter.
Et puis souvent on fait avec les moyens du bord, et c’est fort joli, non ?
les usages autour des verres
-On ne boit pas avant d’avoir mangé.
-Le vin se pose devant le maître de maison car c’est lui qui le sert.
Si le vin a été versé dans une carafe à décanter, on laisse la bouteille en vue non loin de la table afin que les convives puissent savoir ce qu’ils boivent.
Une femme ne se sert jamais de vin toute seule.
–Le vin se sert à droite de l’invité.
On remplit le verre à eau aux trois quarts, et le verre à vin aux deux tiers, ou moins si le verre est très grand.
-On ne sert pas de vin avec la soupe.
-Il y a toujours une carafe à eau sur la table.
–On ne pose pas sa main sur son verre pour signifier qu’on ne veut plus boire.
On dit « non merci ». Le maître ou la maîtresse de maison doit veiller à ce que les verres ne soient jamais vides.
Si vous voulez plus de vin, finissez votre verre. Au contraire, si vous n’en voulez plus, laissez-y un peu de vin.
-On prend verre par le dessous et surtout pas par le pied
Soulevez légèrement votre verre au moment où l’on vous sert, mais sans le tendre, seule une coupe de Champagne se tend.
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Le placement des invités à la française
encore une image du site d’Annie – ici
Le maître et la maîtresse de maison se placent au centre de la table.
Le maître de maison et la maîtresse de maison se font donc face et chacun prend à sa droite la personne « la plus importante », la personne à qui on doit le plus d’attention. Éviter d’inviter ensemble plusieurs personnes qui pourraient se prévaloir de la place d’honneur, il n’y en a qu’une pour Monsieur et 1 pour Madame !
Ensuite on répartit les invités en alternant les sexes si possible.
Logiquement les proches de la famille et les plus jeunes arrivent au bout de la table !!
Il faut tenir compte de beaucoup d’éléments: l’ordre dû à l’âge des invités bien sûr, la situation sociale, le métier…; s’ils sont invités pour la première fois, ils doivent aussi être bien placés.
Ne pas négliger aussi la personnalité des invités, leurs points communs et ne pas placer ensemble des personnes qui ne s’apprécient pas…
Les couples sont toujours placés séparés, SAUF si ce couple a moins de un an.
et
Si on est une femme célibataire on place en face de soi une amie ou un parent: son frère, son fils, un ami de longue date…
Si on est un homme célibataire on peut placer en face de soi la femme d’un ami (s’il est là!!) ou une personnalité ou un supérieur hiérarchique!
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Règles générales en vrac et pléthore !
A table
Pour les maîtres de maison :
– Si la table est grande, on dispose une salière et un poivrier à chaque extrémité.
– Le pain, coupé en morceaux, est placé dans une panière en métal ou en vannerie.
– Les fromages sont présentés en nombre impair. On les entame pour faciliter le service, sauf en général les fromages à pâte cuite.
– La maîtresse de maison reste à table avec ses invités.
Rien de plus désagréable pour les invités qu’une maîtresse de maison qui disparaît pour aller cuisiner, abandonnant ses invités des minutes durant.
Quand on reçoit, on prévoit le menu ad hoc !!!
Ordre classique de service
– La femme assise à droite du maître de maison
– La femme assise à gauche du maître de maison
– Les autres femmes
– La maîtresse de maison
– L’homme situé à droite de la maîtresse de maison
– L’homme situé à gauche de la maîtresse de maison
– Les autres hommes, même les fils de la maison
– Le maître de maison est toujours servi le dernier
Pour les invités
Ne jamais faire quoi que ce soit avant que votre hôte ne le fasse en premier !!!
et tellement simple quand on se pose des questions !
– On attend que la maîtresse de maison commence à manger pour commencer soi-même, quel que soit le plat. Si elle tarde vraiment à commencer, on peut demander la permission.
– Si l’on est vraiment réfractaire à un mets, on dit « non merci ». Si on vous demande pourquoi vous ne vous servez pas, vous donnez une explication convenable. Mais la bonne éducation veut que l’on se force.
– On ne se ressert pas d’un plat si la maîtresse de maison ne nous y a pas invité.
Valable pour tous !
– On passe le pain dans la corbeille et non pas à la main, on pose son morceau de pain à gauche de son assiette.
– On dit « déjeuner » ou « dîner » et non pas « manger ».
– Contrairement aux idées reçues, il est impoli de dire « Bon appétit ».
Et si la maîtresse de maison le dit néanmoins, répondez « merci » et non pas « bon appétit » également.
– On se tient droit et on lève son coude en mangeant, sinon les mains sont posées sur la table, sans s’avachir.
– On ne souffle pas sur la soupe pour la faire refroidir
– On ne sale jamais son assiette avant d’avoir goûté.
Une superstition proscrit de passer la salière de main à main. Elle se pose sur la table, pour être utilisée par son voisin.
– On ne mange pas avec les doigts, sauf si la maîtresse de maison nous y invite, par exemple pour des asperges.
– On évite de manger par grosses bouchées de façon à pouvoir répondre rapidement si quelqu’un vous adresse la parole. Est-il besoin de le répéter : il convient de manger la bouche fermée on ne parle jamais la bouche pleine.
– On ne « sauce » jamais, même avec la fourchette, sauf éventuellement en famille et sans « nettoyer » son assiette.
– on évite aussi de passer le bras devant son voisin : la corbeille de pain ou la carafe d’eau peuvent faire un détour 🙂
– on met aussi la main devant sa bouche quand on baille… et on évite de bailler de toute façon.
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Quant aux relations Hommes / Femmes
– Un homme galant ouvrira la porte à une femme pour la laisser passer devant lui.
Sauf s’il s’agit d’un endroit public, comme un bar, un restaurant, l’homme généralement précédera la femme qui l’accompagne, peut-être pour s’assurer que l’endroit est sûr ou convenable !!!
– Dans un escalier
un homme précède une femme en descendant, pour la retenir au cas où elle tomberait.
Il doit aussi la précéder en montant : certes il ne pourra pas lui venir en aide si elle trébuche, mais pour des raisons évidentes, il ne voudra pas embarrasser une femme en la suivant, en d’autres termes, toute impertinence du regard est prohibé !!!
– Au restaurant
Un homme tirera légèrement le siège pour inviter une femme à s’asseoir.
Les hommes doivent attendre que les femmes soient installées avant de s’asseoir à leur tour.
– Un homme aidera une femme à enlever son manteau, où à le remettre.
– Il la raccompagnera jusqu’à la porte, ou mieux (on juge au cas par cas 🙂 ), jusqu’à chez elle.
– En voiture, il lui ouvrira la portière avant de monter lui-même. A l’arrivée, il descend de la voiture en premier pour ouvrir la portière.
C’est là le comble de l’élégance, presque aussi primordial que le fait de porter des chaussures italiennes ou anglaises (d’aucunes comme moi se reconnaîtront dans ce critères:) ) !
– Le baise-main
Un homme baise la main d’une femme mariée, jamais d’une jeune fille, et uniquement dans un lieu fermé, couvert, donc ni dans la rue ni dans n’importe quel lieu public.
En savoir beaucoup plus sur l’art du baise-main – ici ou là
Oups, vous avez dérapé, c’est sans importance
car … aucune personne « bien élevée » ne vous le fera remarquer !