Fermé en 1996, le site est actuellement en cours de reconversion et accueillera la future Pépinière Culturelle et Créative.
Installés en 1912, dans un quartier en pleine mutation industrielle, les nouveaux abattoirs et marchés aux bestiaux occupaient une surface de 60 000 m2 à proximité de la gare Saint-Georges.
– Ces nouveaux établissements étaient prévus pour répondre aux besoins d’une population de 150 000 habitants et étaient fréquentés par environ cent bouchers, quatre-vingts charcutiers, dix-neuf bouchers chevalins et vingt équipes de tueurs et tripiers.
– La halle principale de 2400 m2 (actuelle grande halle Renaissance) était réservée au marché du gros bétail. La halle aux veaux était similaire à la halle principale, mais aux dimensions plus réduites (864 m2).
– Dans son prolongement, le marché aux moutons, divisé d’enclos métalliques, était le seul d’architecture ouverte .
– Les progrès techniques de la seconde moitié du XIXe siècle ont permis de construire des bâtiments à la structure métallique d’une grande modernité, où les rangées de colonnes en fonte et les grands pignons vitrés, ont créé d’importants volumes. Témoins de cette révolution industrielle, les abattoirs en constituent un symbole.
– L’entrée principale, flanquée de deux pavillons symétriques affectés à l’octroi et à la direction, desservait à droite les bâtiments dédiés à l’abattage et à gauche le marché aux bestiaux.
Une fois arrivés sur place, les animaux (bœufs, veaux, moutons) étaient répartis selon leur espèce.
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Extrait du CAN 9, magazine culturel de la Ville de Nancy – Février-mai 2018
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