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le premier concert de la saison symphonique à l’Opéra ce jeudi 11 et vendredi 12 octobre 2018 !

Le concert d’ouverture de la saison symphonique aura lieu exceptionnellement à l’Opéra, place Stanislas, les jeudi 11 et vendredi 12 octobre 2018 à 20h30.

Au programme Wolfgang Amadeus Mozart et Félix Mendelssohn

 


 

Nous retrouverons à cette occasion Jordan de Souza à la tête de l’Orchestre symphonique et lyrique de Nancy, et le violoniste Jan Mrácek.

Wolfgang Amadeus Mozart (1756 – 1791)
Idoménée, ouverture

Félix Mendelssohn (1809 – 1847)
Concerto pour violon n°2 en mi mineur, opus 64

Wolfgang Amadeus Mozart (1756 – 1791)
Symphonie n°41 en ut majeur, KV 551, dite Jupiter


 

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)

Idoménée, ouverture  –  Symphonie n°41 en ut majeur, KV 551, dite Jupiter

Idoménée, ouverture 

C’est à la fin de l’année 1780, peu de temps avant son départ définitif de Salzbourg et son installation à Vienne, que Mozart écrit son premier grand opéra, Idomeneo, re diCreta, créé le 29 janvier 1781 à Munich.

Le livret de Gianbattista Varesco prêtait au légendaire Idoménée, roi de Crète et compagnon d’Ulysse pendant la prise de Troie, l’aventure que la Bible relate au sujet de Jephté.

Le tragique de la situation, et les émotions conflictuelles qui vont marquer les personnages imprègnent l’ouverture, aussi majestueuse qu’émouvante en sa tonalité de ré majeur et son orchestration très étoffée. Il est vrai que l’orchestre de la cour de Munich était l’un des meilleurs de son temps, et que Mozart y avait trouvé de nombreux musiciens de haut niveau.

Le jeune compositeur se libère des influences italienne et française. Et il réalise pour la première fois un véritable drame lyrique, aussibien musical que théâtral.

Symphonie n°41 en ut majeur, KV 551, dite Jupiter, on a longtemps cru que Mozart n’entendit jamais ses trois dernières symphonies, écrites en moins de deux mois, entre fin juin et début août 1788. Aujourd’hui les musicologues s’accordent sur le fait que l’une ou l’autre de ces symphonies peut-être toutes les trois ont été créées à l’occasion de ses voyages en Allemagne.

On considère généralement cette ultime symphonie, et les deux qui l’accompagnaient en 1788, en mi bémol majeur (KV 543) et en sol mineur (KV 550), comme un accomplissement musical ouvrant la voie aux futurs chefs-d’œuvre de Beethoven et des romantiques. Comme Mozart est mort trois ans plus tard, on parle de testament… Mais pourquoi penser qu’il ne leur prévoyait pas de suite, et ne souhaitait ouvrir lui-même la musique de l’avenir ?

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Felix Mendelssohn (1809–1847)

Concerto pour violon et orchestre n°2 en mi mineur

Le Concerto en mi mineur apparaît d’une telle simplicité qu’on en oublierait presque le travail minutieux qui a présidé à sa composition. Est-ce pour cette raison qu’il est devenu l’une des pages les plus célèbres du répertoire ?

Achevé à Söden, près de Francfort sur le Main, en septembre 1844, après une tournée de concerts en Angleterre et une épuisante année de travail, partagée comme les précédentes entre Berlin et Leipzig (Mendelssohn était depuis 1841 Kapellmeister du roi de Prusse et depuis 1835 directeur musical du Gewandhaus), le concerto avait été mis sur le métier dès 1838. A l’écoute du splendide thème élégiaque du premier mouvement, on a l’impression qu’il a été improvisé dans l’instant. Il n’en est rien, et Mendelssohn disait lui-même que ce thème «ne l’avait pas laissé en paix» jusqu’à l’achèvement de la partition (qui devait connaître encore de nombreuses retouches jusqu’à sa création).

L’ouvrage est en partie le fruit de la collaboration du compositeur avec son ami Ferdinand David, premier violon du Gewandhaus, qui le joua pour la première fois le 13 mars 1845 à Leipzig.

Mon unique et incessante préoccupation, c’est d’exprimer sincèrement, dans mes compositions, les sentiments de mon cœur ; et lorsque j’ai écrit un morceau en m’abandonnant à l’inspiration, je crois avoir fait mon devoir», disait Mendelssohn.
Comme Mozart et Schubert, ce compositeur qui parlait d’inspiration en maîtrisant son art avec une constante recherche de perfection, disparut avant d’avoir eu quarante ans.

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Jordan de Souza

 

 
Jordan de Souza, «jeune maestro canadien en plein essor avec une carrière internationale occupée» (Ottawa Citizen), est premier  Kapellmeister du Komische OperBerlin, s’associant à Barrie Kosky dans l’un des théâtres les plus engagés d’Europe.

Organiste primé à l’âge de 19 ans, Jordan de Souza est le plus jeune à obtenir le prestigieux titre de boursier du Collège royal canadien des organistes dans l’histoire de l’institution.
Il continue en concert en tant que pianiste, claveciniste et organiste, et ses concerts, à la fois comme soliste et comme chef d’orchestre, ont été régulièrement diffusées à la CBC, à la BBC et dans toute l’Union européenne de radiodiffusion.

 

 

Jan Mráček

Le violoniste tchèque Jan Mráček naît en 1991 à Pilsen et commence à étudier le violon à l’âge de 5 ans avec Magdaléna Micková. Depuis 2003, il a étudié avec le professeur Jiří Fišer, diplômé avec mention du Conservatoire de Prague en 2013 et récemment à l’Université de Musique et des Arts de la scène de Vienne sous la direction de Jan Pospíchal, directeur musical de l’Orchestre symphonique de Vienne.

Adolescent, il connaît ses premiers grands succès et remporte de nombreux concours, participe à des master classes du Maestro Václav Hudeček qui marquera le début d’une longue et fructueuse collaboration.

Il remporte le concours du Conservatoire national tchèque en 2008, le Concours international Hradec avec le concerto de Dvořák et l’Orchestre philharmonique de Janáček en 2009, il est le plus jeune lauréat du Festival international de Prague en 2010 et en 2011, il devient le plus jeune soliste de l‘histoire de l’Orchestre symphonique de la radio tchèque. En 2014, il remporte le premier prix du Concours International de Violon Fritz Kreisler de Vienne au Konzerthaus de Vienne.

Jan Mráček joue sur un violon Carlo Fernando Landolfi, Milan 1758, généreusement prêté par Peter Bidd.
 

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plus d’infos sur le site de l’Opéra national de Lorraine – ici

 

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Jeudi 11 et Vendredi 12 octobre 2018 – Opéra national de Lorraine

 

Billetterie de l’Opéra, Place Stanislas
du mardi au samedi de 13h à 19h ainsi qu’une heure avant le début du concert
par téléphone au 03.83.85.33.11
Billetterie en ligne : www.opera-national-lorraine.fr

Tarifs : de 5* à 32 €
*Pour les moins de 26 ans, les étudiants, les demandeurs d’emploi et les bénéficiaires des minima sociaux : places à 5€ une demi-heure avant le début de la représentation (sous réserve de disponibilités),
Tarif enfant moins de 12 ans à 5€

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