La magie des feux d’artifice, une nouvelle année encore nous y succomberons.
Une histoire presque vieille comme le monde, en quelques lignes sur NancyBuzz.
L’origine des feux d’artifice… (merci au site ABC Sciences )
C’est la découverte de la poudre noire qui est à l’origine des feux d’artifice, elle est composée de salpêtre, de charbon et de soufre.
Mais on ne peut attribuer cette découverte à quelqu’un en particulier. Seuls son ancienneté et les lieux de son apparition ne font plus aucun doute : en Chine où l’extraction de salpêtre se pratiquait déjà au IVème siècle avant J.-C. Cette poudre ne fut pas découverte du jour au lendemain. Une suite d’événements plus ou moins accidentels et fortuits en est à l’origine.
Il est, en revanche, très difficile de dater la découverte des propriétés de la poudre, elle était utilisée à la base comme mélange incendiaire et non déflagrant. La poudre connut un essor bien plus important lorsqu’elle fut utilisée en Chine comme agent propulsifs pour des flèches à partir du Xème siècle.
Il ne faut pas oublier que le développement des feux d’artifices est lié au développement militaire. En effet la pyrotechnie civile s’inspira très largement des produits militaires, de cette inspiration reste aujourd’hui les noms des dispositifs d’artifice actuel : bombes, mortiers, fusées…
Un élargissement vers l’Europe
Jusqu’à cette époque l’utilisation de la pyrotechnie se limitait à quelques peuples : les chinois, les mongols… mais c’est au cours des invasions et des mouvements de ces peuples que celles-ci a énormément voyagé et s’est perfectionnée.
On la retrouve alors dans les pays arabes. Elle est mentionnée dans les écrits de l’auteur Ab Allah, datant du XIIIème siècle, sous la dénomination de « neige chinoise« .
Puis l’on prête à l’explorateur Marco Polo son introduction en Europe lors de son retour Chine en 1295.
Mais c’est le philosophe anglais Roger Bacon qui donne la première formule de la poudre noire en 1242.
C’est à partir de ce moment que les feux d’artifices ont vraiment commencé à se développer, cela grâce à l’étude de la poudre toujours à des fins militaire.
Au début du XIVème siècle, le moine allemand Berthold Schwarz perdit la vie en mettant au point son invention : l’un des premiers canons (la bombarde). Mais jusque là la poudre noire reste artisanale.
C’est en Russie, au XVème siècle, que l’on produit pour la première fois une poudre noire de « bonne qualité » à grande échelle, et cela pour les besoins de l’armée d’Ivan le Terrible (1530-1584).
D’ailleurs les grandes fabriques d’artifice et les poudreries militaires ne faisaient souvent qu’un, la poudre à canon en excès servait à la fin des combats pour fêter la victoire.
Puis, au XVIIème siècle, de grandes fêtes sont données dans les jardins de Versailles où les tirs de feux d’artifice célèbrent le Roi.
Rapidement, le feu d’artifice devient le moyen de réjouissance pour commémorer des événements historiques. En effet, le premier vrai feu d’artifice en France, fut tiré Place des Vosges, alors nommée Place Royale, à Paris pour célébrer le mariage d’Anne d’Autriche avec Louis XIII.
Un concours international de pyrotechnie a lieu tous les deux ans à Chantilly depuis l’an 1662 sous le règne de Louis XIV.
En 1879, la IIIe République naissante cherche une date pour servir de support à une fête nationale et républicaine.
La loi est promulguée le 6 juillet 1880 et précise simplement que « La République adopte le 14 juillet comme jour de fête nationale annuelle, sans indiquer d’année de référence !