A l’époque de la Rome antique, les romains célébraient la fin du solstice d’hiver.
La fin de l’année solaire était fêtée, en référence à Saturne, dieu des semailles et de la fertilité et qui préside aux choses du temps, avec force libations et réjouissances.
Ces « saturnales » se déroulaient du 17 au 24 décembre.
En famille ou entre amis, revêtus de tuniques blanches, les romains se réunissent pour faire la fête, dans des décors de guirlandes de végétations, font bombance et s’offrent des figurines ou des statuettes en terre, des pains ou de la nourriture.
Au cours des Saturnales, les esclaves jouissent d’une apparente et provisoire liberté.
Durant cette fête très populaire, l’ordre hiérarchique des hommes et logique des choses est inversé de façon parodique et provisoire : l’autorité des maîtres sur les esclaves est suspendue.
Ces derniers ont le droit de parler et d’agir sans contrainte, sont libres de critiquer les défauts de leur maître, de jouer contre eux, de se faire servir par eux.
Avec un gâteau qui contient une fève, on désigne parmi eux le roi de la journée …
Au Moyen-Age, la Fête des Fous est l’occasion de désigner le roi du festin avec le même rituel.
Au XIVème siècle, l’Eglise reprend cette coutume pour l’intégrer à l’Epiphanie, fête de l’apparition des Rois Mages.
Les fèves sont toujours végétales puis elles représentent de figurines mais à la cour de France ce sont de véritables joyaux !
L’Epiphanie se fête le 6 janvier, les rois sont tirés le premier dimanche du mois de janvier.