Jame’s Prunier, du trait à la matière
Peintre que nous connaissons pour ces huiles qui représentent la vieille ville, ses plumes ne traduisent pas que Nancy…
Nous aurions du nous en douter à l’évocation de son nom, Jame’s Prunier ne peut être unifocal …
Un rendez-vous à l’atelier, une rencontre comme parfois …
Né à Oran, les étapes françaises sont ensuite nombreuses dans la foulée de ce père militaire. Il arrive à Liverdun à l’âge de 13 ans… la région l’adopte se plaît-il à avouer.
On s’en doute, le dessin a déjà sa place. Il intègre l’Ecole de l’Image d’Epinal puis les Beaux-Arts de Nancy.
Sa passion est métallique, ferrailleuse, envolée, il aime peindre les aciéries, le chemin de fer, les avions.
Le trait
Il commence avec des éditeurs régionaux et se distingue à 22 ans, lauréat du concours du Festival d’Angoulême.
Ses dessins sur Nancy 1900 sont emplis de poésies entre ténèbres et lumières.
La Commanderie – encre de chine sur papier – J.Prunier 1978
Vous ne les avez jamais vus, mon charme a sans doute opéré…
L’amant de Madame Saint Brice – encre de chine sur papier – J.Prunier 1982
S’ensuit une période comme illustrateur pour Gallimard, Bayard Presse, Casterman, Albin Michel…
Oui Jame’s Prunier nous le connaissons depuis longtemps ! Séries découvertes ou livres documentaires de notre enfance, Croc blanc, Une balle perdue de Kessel…
Pour Mermoz, il introduit la couleur… Pour la vache, la ferme de son grand-père en Normandie !
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Son travail sur l’aéronautique ( nous en revenons à ses passions premières ) lui vaut la médaille de l’Académie de l’Air et de l’Espace. Il est choisi comme peintre officiel de l’Air, ses missions en font un œil de notre histoire aérienne contemporaine.
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Il dessine aussi des timbres, illustrant les thèmes qui lui sont chers.
Nancy- Lunéville, première liaison aérienne, 1912 (2012) et Gaston Caudron (2015)
Jame’s Prunier © Phil@poste 2012 et 2015
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Evolution – la matière
Jame’s Prunier depuis quelques années, ce sont ces huiles sur toiles que nous connaissons presque tous, celles qui lui accordent la reconnaissance de la cité ducale.
Plus de 200 toiles passées à la Galerie de l’Atelier, grande rue.
De Sainte Catherine, lumière ! – (33 x 46 cm) – J.Prunier XI 2016
Héré, l’homme matinal – (22 x 33 cm) J.Prunier XII 2015
De Gambetta, deux lumières – (50 x 61 cm) – J.Prunier XI 2016
La croix verte – (65 x 50 cm) J.Prunier VIII 2015
Et d’autres à l’atelier !
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Si l’histoire fait état de son talent, sa peinture actuelle révèle une autre facette de Jame’s Prunier par un langage plus personnel.
Canopée – (116 x 89 cm) – J.Prunier 2016
Le centre Pompidou de Metz
une peinture déstructurée
Paysage et colonnes – Alkyde et huile sur carton toilé (19 x 27 cm) J.Prunier 2008 – 2015
Vertical Morlaix (65 x 50 cm) J.Prunier 2014
Fab lab blue Babel – Alkyde et huile sur toile (65 x 54 cm) J.Prunier 2015
Si l’élève est prêt, le maître apparaît !
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la page facebook de Jame’s Prunier – ici
Pour voir les peintures de Jame’s Prunier
Galerie de l’Atelier – Laetitia Lannez
41, Grande Rue – NANCY
03 83 32 72 98
20 mars 2017 at 20 h 34 min
Du grand art ,de la passion, une honnêteté sans faille.Des oeuvres d’une grande beauté.
Alain B
17 avril 2017 at 18 h 41 min
l’élégance et la pureté dans le trait…