mode d’emploi à l’usage du dormeur frileux
Couette, un étrange vocable pour ces édredons qui, les frimas revenus réchauffent nos petons gelés. Curiosité piquée ? Couette vient du latin classique culcita, « matelas, coussin.
La couette serait apparue en Europe du Nord au Moyen Âge, en raison de la tradition qui y avait cours consistant à remettre aux couples de jeunes mariés un sac rempli de duvet : elle servait alors de surmatelas sur lequel on dormait et était recouvert d’un linceul qui à l’origine désigne un tissu en lin.
Aujourd’hui on n’attend plus d’être jeunes mariés 🙂 et le duvet à fort à faire avec ses concurrents ! Je démêle l’écheveau avec Laurent Auplat que vous achetiez en bonne science …
Les couvertures en laine et duvet étaient les armes contre les nuits froides depuis les origines. Les couettes (et leurs apanages de housses de couette), venues des pays scandinaves ont commencé à recouvrir nos lits dans les années 1980. La belle vie ! En un jet, les lits faits le matin, exit les draps en lin de nos grands-mères. Synonymes alors de modernité, elles peuvent se targuer 40 ans plus tard de toujours signer la feuille de présence.
Duvet ou synthétique, à l’arrivée de l’hiver, les offres envahissent les catalogues et les rayons regorgent de chaudes promesses…
Duvet 40% ou plus, hollofil, quallofil, quatre-saisons, fibres creuses, Dacron, traitements divers… je vous mets au défi de décrypter les étiquettes !
A moins qu’avec Laurent Auplat de Lingorama, vous ayez enfin les clés d’un vocabulaire pour le moins duveteux 😊…
Les couettes naturelles
Leurs avantages : confort, chaleur, légèreté, durée de vie !
Le pouvoir calorifique d’une couette en duvet est très élevé. L’air emprisonné dans le duvet restitue immédiatement la chaleur que nous dégageons. Les échanges d’air sont aussi optimaux évitant ainsi une transpiration malvenue.
La composition : elles sont composées de duvet et de plumettes en proportions variables (pas d’élevage spécifique, ils sont récoltés lors de l’abattage des canards ou des oies destinés à la chaîne alimentaire).
Le duvet peut être neuf ou recyclé (fibre de duvet lavé et stérilisé).
Le pourcentage de duvet varie de 40% à 100%. Plus le pourcentage de duvet est élevé par rapport aux plumettes, plus l’article est léger et chaud.
L’enveloppe (en coton) est piquée cloisonnée en carrés, avec des entretoises pour une répartition homogène du duvet et des plumettes.
Mais attention, pour préserver la vie de ces coutures performantes, on ne se jette pas sur son duvet et on s’assoit avec douceur :).
Une couette en duvet à condition d’être bien entretenue peut fêter son 30ème anniversaire !
Nous la dégraissons et éventuellement la lavons, mais avec l’essorage doit être très léger. Et c’est donc en été afin qu’elle sèche au soleil, évitant le développement de moisissures au sein du duvet.
Quant aux phénomènes allergiques, seul 2% de la population manifesteraient des symptômes. Il existe des traitements anti acariens mais ils perdent de leur efficacité avec le temps et résistent à une quinzaine de lavages au maximum
Chez Lingorama, 2 marques françaises sélectionnées pour leur niveau de qualité : Drouault et Pyrenex ( pour l’une le duvet vient du Mans, pour l’autre du sud-ouest, oie ou canard ) sans oublier la marque Lingorama, de fabrication française haut de gamme.
Ce luxe bien douillet à un prix !
… qui peut atteindre plusieurs centaines d’euros !
Mais chez Lingorama, le spécialiste du linge de maison dégriffé, pour une couette 2 personnes par exemple , les prix s’échelonnent de 140€ à 350€.
Laurent Auplat a retenu 3 pourcentages de duvet : 40%, 70% et 90%.
5 dimensions : 140×200, 200×200, 240×220, 260×240
ou 280×240 (uniquement sur commande)
Les duvets sont garantis 5 ans.
Les couettes synthétiques
Leurs avantages : le prix, l’entretien, les offres de plus en plus haut de gamme qui s’approchent des qualités du duvet.
La composition : elles sont toutes composées de matières synthétiques… et là, ça se corse 😊 un mille-pattes n’y suffirait pas à compter les offres.
voici les grandes lignes …
–Le bas de la gamme : une fibre polyester basique peu chaude, qui favorise la transpiration et dont l’enveloppe est la plupart du temps en synthétique, venant ajouter aux désagréments.
–Puis les fibres creuses siliconée, Dacron, hollofil, quallofil …
Dacron est le nom déposé par l’entreprise Invista pour un textile synthétique du groupe des polyesters. Sa fibre est une fibre creuse simple.
Hollofil : une fibre de polyester creuse qui emmagasine la chaleur et évacue l’humidité grâce à une disposition en couches de 3 fibres différentes.
Quallofil : une fibre de polyester creuse composée de multiples canaux, permettant une meilleure circulation de l’air et une régulation de la chaleur (moins de transpiration). Plus volumineuse, plus gonflante, plus chaude en hiver, elle représente le haut de gamme des couettes synthétiques.
En 2018, une qualité supérieure est mise au point avec Quallofil Air.
Suprelle : une fibre courte de polyester creuse composée de multiples canaux. Haut de gamme et très confortable, donnant un toucher duvet, elle convient parfaitement aux oreillers, on la trouve parfois dans les couettes.
Les couettes synthétiques peuvent aussi bénéficier de traitements anti-acariens qui eux aussi perdent en efficacité avec les lavages.
Quel grammage choisir ?
Le poids de fibres contenues dans la couette est exprimé avec le grammage par m². Plus il est élevé, plus la couette sera chaude.
Entre 350 et 400/m² : pour une chambre dont la température est comprise entre 18 et 22°C.
500g/m² ou plus : pour une chambre peu ou pas chauffée (en-dessous de 18°C) ou si vous êtes frileux.
Moins de 250g/m² : vous avez toujours trop chaud, vous dormez dans une pièce bien chauffée à plus de 22°C ou alors pour la période estivale.
Et les couettes “4 saisons” : une couette légère pour l’été, généralement de 200g/m² + une couette mi-saisons de 300g/m², les deux à assembler en hiver.
Recommandation importante !
Les tissus qui entourent les fibres sont eux aussi de différentes qualités.
Un tissu synthétique, microfibre, polyester… n’est pas respirant et augmente le risque de transpiration.
Il faut dans la mesure du possible choisir une enveloppe en coton ou polycoton pour un confort de sommeil optimal. D’autre part plus solide et absorbante.
Un piquage à capitons garantit une bonne répartition de fibres.
L’entretien
Toutes les couettes synthétiques se lavent.
Une machine à grande capacité est idéale ( laverie). Attention à l’essorage qui doit être doux. Le sèche-linge lui permet de sécher en gardant son gonflant.
Néanmoins avec les lavages, les fibres se tassent et il est recommandé de changer une couette synthétique tous les 5 ans.
Les prix chez Lingorama
Les prix sont étudiés au meilleur rapport qualité/prix : couettes de marque Lingorama ou Lestra, un fabricant de produits techniques.
Par exemple :
Un premier prix pour une couette de 140×200 en 400gr à 25€.
Une couette hollofil 220×240 en 400gr à 80e.
Une couette Quallofil en 220×240 en 400gr à 116€.
Des couettes déclassées à 60€…
et des bonnes affaires !
Il y a toujours un petit bac à farfouille chez Lingorama 🙂
J’y ai trouvé une couette très haut de gamme, en fin de série, garnissage Suprelle, courtes fibres creuses multicanaux qui font penser au duvet et une enveloppe 100% coton ! il y a bien longtemps que je n’avais pas passé d’aussi bonne nuit. A se demander si je ne me lève pas rien que pour le plaisir de me recoucher !!!
son prix : 115€ en 220 x 240
18 Rue des Tarbes – Essey-Lès-Nancy
03 83 21 03 62
Lundi 14 h – 18 h 30
Du mardi au samedi : 10 h – 12 h / 14 h – 19 h