un œuf peut en cacher un autre ! Une jolie tradition que célébraient si précieusement Fabergé et les derniers Romanov…
La surprise contenue dans l’œuf est une tradition qui remonte au XVIème siècle, et certains sont même passés à l’histoire tant ils étaient exceptionnels !
A Nancy, j’ai trouvé ces œufs en métal, aux décors qui rappellent les œufs de Fabergé.
Ils vont surprendre avec leurs petits œufs en chocolat que l’on choisira de cacher à l’intérieur.
Notre préféré avec ma fille, c’est celui-là !
Vous les trouverez chez Marché & Café, ils font une douzaine de centimètres et valent 6.50€.
Il existe au moins 15 décors, à vous de choisir !
Comme on ne se refait pas, ni moi, ni vous les lecteurs curieux, j’ai ouvert l’histoire des œufs de Fabergé… Je suis sûre que vous avez envie de lire !
A l’origine, la statuette de Cupidon renfermée dans un énorme œuf de Pâques offert par Louis XV à Madame du Barry, le brûle-parfum de Catherine II ou encore la minuscule poulette cachée dans un œuf précieux conservé à Copenhague…
Et c’est ce dernier objet en or massif qui est à l’origine des célèbres œufs impériaux russes que l’on doit à l’imagination de Peter Carl Fabergé, orfèvre du Tsar.
Pierre Carl Fabergé
« La maison Fabergé est créée en 1842, lorsque Gustav Fabergé, un marchand de la Deuxième guilde originaire de la ville de Parnu, ouvre une modeste boutique. Il se lance dans le commerce de bijouterie en or et en diamants à Saint-Pétersbourg.
La famille Fabergé est issue de protestants français ayant quitté la Picardie après la révocation de l’Edit de Nantes au 17° siècle. D’abord installés en Allemagne, ils s’établissent ensuite en Livonie, province russe sur la mer Baltique. Avant que Gustav Fabergé, à l’instar de nombreux autres joailliers de cette époque, ne parte pour La Mecque de la joaillerie de l’empire russe, la ville de Saint-Pétersbourg.
C’est là que naît son fils Peter Carl (1846-1920) qui va grandement contribuer à la renommée et à la gloire de la Maison.
Ouvriers au travail dans les ateliers de la maison Fabergé en Russie, vers 1900. Photo : Fabergé SA
(en savoir plus sur le site le gemmologue – ici )
Fabergé a traversé des temps agités comme le montre la multitude des styles utilisés dans son œuvre : de l’Art nouveau à l’Art déco, en passant par le modernisme et le style russe originel.
La tradition des œufs précieux plaisait beaucoup à Nicolas II qui, couronné en 1896, offrait de splendides exemplaires à sa mère et à son épouse, et on estime qu’entre 1885 (le premier fut commandé par Alexandre III pour célébrer le vingtième anniversaire de ses fiançailles) et 1916, pas moins de 56 joyaux sont sortis de l’atelier magique de Fabergé.
Dans la conception de ses œufs, Fabergé utilisait en priorité des pierres semi-précieuses de l’Oural, dont les plus caractéristiques sont la néphrite (sorte de jade vert), la bowenite (pierre vert clair à blanc), la rhodonite (rouge marbré de noir).
Mais également, le cristal de roche et l’agate ; les émaux souvent guillochés de façon remarquable et les métaux nobles, dont l’or de quatre couleurs (jaune, blanc, rose et vert)…
Dès lors, tous les ans à Pâques, il offrit à sa souveraine une nouvelle merveille, de plus en sophistiquée.
Avec le temps, la fabuleuse collection des Romanov a été dispersée.
Une dizaine de ces œufs de Fabergé sont au Kremlin, deux autres appartiennent à la reine Elizabeth II et 12 autres ont été achetés par Malcom Forbes, éditeur et écrivain américain.
Copyright photo : Fabergé
Il arrive que quelques-unes de ces œuvres exceptionnelles apparaissent sur le marché international de l’art et atteignent des prix vertigineux : la dernière vente remonte à 1994, quand Christie’s adjugea le Winter Egg pour 3,5 millions de livres. Ce sont de véritables chefs-d’œuvre.
En savoir plus sur le site de Anne Dijon
Et plus sur les derniers Romanov, passionnant !
http://www.les-derniers-romanov.com/olga.php
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Et pour acheter les œufs de Pâques cette année sans vous ruiner !
Marché & Café
22, rue Raymond Poincaré – Nancy
03 83 41 50 20
Secteur Nancy ouest
« Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour »