Berlioz et Beethoven pour le septième concert de la saison symphonique !
Le septième concert de la saison symphonique aura lieu salle Poirel les jeudi 6 et vendredi 7 avril 2017 à 20h30.
A cette occasion Rani Calderon à la baguette et Lise Berthaud à l’alto.
Au programme, Hector Berlioz – Harold en Italie, opus 16 et Ludwig van Beethoven – Symphonie n°8 en fa majeur.
Hector Berlioz (1803-1869)
Harold en Italie, opus 16
Annoncé dans la Gazette Musicale comme une commande de Paganini, Harold en Italie aurait dû s’intituler Les derniers instants de Marie Stuart.
Berlioz avait lu la pièce de Schiller d’après laquelle Donizetti écrivait alors un opéra, Maria Stuarda, créé à Naples le 10 novembre 1834. Treize jours plus tard, le 23 novembre, à Paris, dans la salle des concerts du Conservatoire, Harold était donné pour la première fois au concert, sous la baguette de Narcisse Girard (1797-1860).
Berlioz note aimablement dans ses Mémoires que l’exécution en fut si mauvaise qu’il décida dorénavant de diriger ses œuvres lui-même.
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Symphonie n°8 en fa majeur, opus 93 (1812)
Terminée à Linz en octobre 1812, la Huitième Symphonie a été presque entièrement écrite en juillet et en août, dans le cadre bucolique de la station thermale de Töplitz, en Bohême.
Cet été-là, Beethoven avait revu la cantatrice Amalie Sebald (1787-1846), dont il avait fait la connaissance au même endroit l’année précédente, et dont il était tombé amoureux. On a souvent cru reconnaître en elle – parmi d’autres élues – la fameuse « immortelle bien-aimée », dédicataire d’une lettre poignante écrite en juillet 1812 : « le nœud secret et douloureux de la vie de Beethoven ».
Et pourtant cette nouvelle symphonie, composée moins de six mois après la très sérieuse Septième, exprime la joie de vivre la plus communicative. Le musicologue anglais Sir George Grove, auteur d’un Dictionnaire de la musique qui continue de faire référence, n’hésitait pas à la qualifier de « symphonie humoristique ». « C’est aussi la plus divertissante, et, à bien des égards, l’une des plus expérimentales.
en savoir plus – dossier de presse
————————
Salle Poirel les jeudi 6 et vendredi 7 avril 2017 à 20h30.
Tarifs
de 5 à 32 €.
Pour les moins de 26 ans, les étudiants, les demandeurs d’emploi et les bénéficiaires des minima sociaux : places à 5€ un quart d’heure avant le début de la représentation (sous réserve de disponibilités),
Tarif enfant moins de 12 ans à 5€
Billetterie sur place le soir du concert
Billetterie en ligne : www.opera-national-lorraine.fr
Billetterie de l’Opéra, Place Stanislas : du mardi au samedi de 13h à 19h, 03.83.85.33.11.
Billetterie salle Poirel, rue V. Poirel : du lundi au vendredi de 12h30 à 18h, et une heure avant le concert, 03.83.32.31.25.