la belle histoire du perfecto !

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Le perfecto, star de nos dressings, indémodable des collections, indispensable des rockers, seconde peau des motards… on ne compte plus ses aficionados !

Et bêtement hier, je me suis demandé si on l’appelait « perfecto » parce qu’il était parfait ? 
Pas tout à fait c’était couru 🙂  et recherche faite, je me suis dit que vous apprécieriez de connaître l’histoire de ce blouson qui flaire la légende et dont l’original se vend encore à raison de 6 par heure dans le monde entier….

Sous l’impulsion des frères Schott, la marque Schott voit le jour en 1913 à New York .

Cette société, initialement dédiée à la création de vêtements de pluie, se spécialise à partir des années 20 dans les vestes pour motards. c’est en 1928 que le concessionnaire Harley Davidson lui demande d’imaginer un blouson fonctionnel et résistant susceptible de plaire à ses clients.

Irving Schott, grand passionné de moto, imagine alors ce blouson vendu à l’époque 5,50 $. Peu après, il lance une ligne de blousons de moto sous le nom de marque « Perfecto® ». Depuis le début des années cinquante, seul le « top » des blousons de moto Schott porte le label Perfecto®

La firme Schott a développé plusieurs variantes du Perfecto dont les plus connues sont le 618 et le 613, ce dernier étant pourvu d’étoiles en métal sur les épaules.

A l’origine, il était fabriqué uniquement en cuir de cheval.

Il possède une coupe spécifique :
– une fermeture croisée à fermeture à glissière décalée sur le devant, doublant ainsi l’épaisseur de cuir pour mieux protéger le torse,
– des pressions permettent de rabattre le col pour éviter qu’il ne batte dans le vent,
– des poignets zippés afin d’être resserrés et éviter les entrées d’air,
– une ceinture, dans le même cuir que le blouson, assurant un ajustement à la taille et fixée au dos par un empiècement maintenant le blouson sur les reins.

Ce sont les stars du cinéma qui lui offrirent sa place mythique !

Dès les années 30, avec Clarke Gable.  Cependant, au moment de la seconde guerre mondiale, le bomber inspiré des blousons d’aviateur, lui fait largement de l’ombre.

Puis la jeunesse se passionne pour les chanteurs de rock’n roll et pour la moto. Les clubs de motards se multiplient et inspire L’Equipée sauvage en 1954. En un seul film, Marlon Brando, propulse ce blouson au rang de pièce mythique.

Signe de rébellion, le Perfecto® fut interdit dans de nombreuses écoles parce qu’il était souvent associé aux voyous ! En 1955, lorsque James Dean mourut dans un accident de voiture, les ventes explosèrent !

Son nom ? 🙂

La conjugaison des passions : Irving Schott avait toujours à la bouche son cigare cubain préféré, le « Perfecto ».

Et qui c’est qui va briller avec ses copines demain en portant son perfecto ?
surtout quand elle ira jusqu’à parler d’antonomase !!!

Sources Schott NYC et Le journal des Femmes

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