Schmitt - croqueur de chocolat

Schmitt – croqueur de chocolat

Créé le 5 avril 2014

Il croque les tablettes, au nombre de 5 cette année, la plus belle récompense du Club des Croqueurs de Chocolat !

Mais connaissez-vous Le Club des Croqueurs de Chocolat ? L’équivalent du Guide Michelin pour les professionnels du chocolat.

Le Club des Croqueurs de Chocolat célèbre le culte de cette divine gourmandise et recense les meilleurs chocolatiers à travers toute la France. Son jury goûte, sélectionne et récompense ce qui se fait de mieux en matière de chocolat, selon des critères très précis : teneur en cacao, onctuosité, longueur en bouche…

Chaque année paraît un guide en librairie.

L’histoire commence il y a 30 ans quand en 1983 Patricia et Jean-Emile Schmitt ouvrent une pâtisserie à Gérardmer, puis l’année 1985 qui annonce les chocolats. 10 ans après le succès est avéré.
Et comme souvent on embraye sur une passion familiale, Jérôme le frère aîné cuisinier, s’affaire à Gérardmer et Barthélémy le cadet se lance. Après un BTS chez Weiss, une expérience professionnelle au Grand Hôtel de Gérardmer, le démon de l’entreprise le gagne. Il a le nom de Schmitt en héritage et du talent sans aucun doute… car du haut de ses 25 ans, Barthélémy Schmitt ouvre la porte de la Chocolaterie Schmitt à Nancy. C’est le 22 octobre 2011.

Et depuis, c’est la valse de la gourmandise, celle qui naît quand le palais nous dicte nos addictions.
Il les appelle des bonbons de chocolat, ces petits carrés qui peuvent nous rendre dingues.
C’est presque de la haute-couture, tous les ans de nouveaux modèles, la collection en compte une trentaine en permanence.

La recette c’est du chocolat Valrhôna, choisi pour son équilibre, de la crème et du lait ( un producteur proche de Gérardmer ).
La fabrication se fait artisanalement à Gérardmer, au sein de l’entreprise qui compte une quinzaine de salariés.
Le chocolat est tempéré à la main à 33°, assemblé ( les goûts se font par infusion dans le lait chauffé ), puis refroidi, coupé à la guitare, décoré et expédié derechef à la boutique.
La ganache peut se conserver un mois, les bonbons de chocolat en boutique ne restent jamais plus d’une semaine.

Toujours un bonheur d’y faire ses emplettes gourmandes, offrir ou se faire plaisir, peu importe, la joie est la même. Barthélémy Schmitt ou Christelle ( une perle de gentillesse ) vous accueillent.
Dégustations à l’appui ( là c’est foutu pour votre volonté éventuelle de résister, vous achetez ! ), vous optez pour le praliné onctueux à la noisette relevé de coriandre et de fleur de sel, ou une tonalité de fève de tonka, un praliné sur fond de nougatine, une ganache au caramel… j’arrête, allez-y c’est plus simple !

Allez-y même rapidement car les animaux de Pâques ont gagné les rayons ! Souriceaux, poules, écureuils, vaches… ils vous regardent d’un œil gourmand. Sans parler des petites clochettes fourrées d’un praliné croustillant que je vous recommande… pour en avoir déjà fait taire plus d’une.